Café Zimmermann – Le Stabat Mater de Alessandro Scarlatti

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Le jeudi 2 avril 2020 – Cathédrale Sainte-Réparate

Mariamielle LAMAGAT, soprano
Paul-Antoine Bénos-Djian, contre-ténor
Café Zimmermann, Pablo Valetti & Céline Frisch, direction artistique

A. Scarlatti – Stabat Mater

Le Stabat Mater de Alessandro Scarlatti

Le Stabat Mater est une oeuvre musicale religieuse composée pour deux voix (SA), deux violons et basse continue, par Alessandro Scarlatti en 1724, sur une commande des Franciscains, les Chevaliers de la vierge des douleurs de l’église San Luigi de Naples pour le Carême. Il est basé sur un texte liturgique du XVIIIe siècle méditant sur la souffrance de Marie, mère du Christ.

Jugé démodé par ceux même qui l’avaient commandé, il est remplacé en 1736 par le célèbre Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi.

Alessandro Scarlatti (Palerme, 2 mai 1660 – Naples, 24 octobre 1725) est l’un des principaux compositeurs italiens de musique baroque et l’un des premiers grands musiciens classiques.

Celui que ses contemporains surnommaient « l’Orphée italien » partage sa carrière entre Naples et Rome comme il partage sa vie entre deux siècles. Il est souvent considéré comme le fondateur de l’école napolitaine d’opéra, alors qu’il en est seulement le plus illustre et plus fécond représentant : son apport, son originalité et son rayonnement, son influence sérieuse et durable, sont essentiels, tant en Italie qu’en Europe.

Particulièrement connu pour ses opéras (115 titres), il mène à terme la tradition dramatique italienne, commencée par Monteverdi au début du XVIIe siècle et poursuivie par Cesti, Cavalli, Carissimi et Stradella, donnant la forme définitive de l’aria da capo, diffusée ainsi dans toute l’Europe. Il inaugure l’ouverture à l’italienne en trois mouvements, ancêtre lointain de la symphonie. Tous ces modèles deviennent des références pour le théâtre musical de son temps, comme l’évoque

la production italienne de Haendel. Éclectique, Scarlatti touche en outre à tous les autres genres pratiqués à son époque, de la sonate au concerto, le motet, la messe, l’oratorio et la cantate de chambre, dont il est un maître incontesté, avec plus de 620 titres attribués avec certitude et des centaines qui peuvent s’y ajouter.

Alessandro est le père de Domenico Scarlatti.

Paul-Antoine Bénos-Djian

dans des lieux tels le Theater an der Wien, l’Opéra Royal et la Chapelle Royale de Versailles, l’Arsenal de Metz, l’Opéra d’Avignon, l’Opéra de Montpellier, l’Opéra de Massy, la fondation Louis Vuitton, les Universités de Lafayette et Bâton Rouge (EU).

Dans le cadre de ses études au Conservatoire de Paris, il se produit en tant que soliste sous la direction de Raphaël Pichon, Emmanuelle Haïm, Benoit Haller, Christophe Coin, Philippe Pierlot. Il collabore également avec des ensembles tels Les Cris de Paris, Les Lunaisiens, Les Musiciens du Paradis, La Tempesta, Les Cyclopes. Sensible à la diversité des répertoires, il rejoint les académies de musique ancienne de Sablé-sur-Sarthe et Royaumont; il défend enfin le répertoire contemporain en créant la pièce Visage de Philippe Raynaud, et enfin une création pour trio de voix d’homme d’Isabelle Fraisse dans le cadre de l’émission « Alla Breve » diffusée sur Radio-France.

Il a été nommé un des Lauréats HSBC 2017 au Festival d’Aix-en-Provence, et Paul-Antoine est par ailleurs lauréat de la Fondation Meyer et a remporté le prix Grand-Avignon lors de la première édition du Concours Jeunes Espoirs de l’Opéra d’Avignon.

Depuis 2017, il chante en tournée le rôle-titre de Rinaldo avec la Co[opéra]tive, avec un succès public et critique considérable, le Stabat Mater de Pergolèse à la Cathédrale de Nice avec Café Zimmermann et une série de Passion selon St Mathieu avec La Chapelle Rhénane, ainsi que Hail Bright Cecilia de Purcell avec Le Poème Harmonique, le rôle-titre de San Giovanni Battista de Stradella avec Le Banquet Céleste (avec un enregistrement CD), Clerio dans Erismena de Cavalli avec Leonardo García Alarcón à St-Denis, Marte dans La divisione del mondo de Legrenzi à l’Opéra Royal de Versailles avec Christophe Rousset et les Talens Lyriques, et il fait ses débuts dans La Nuit des Rois à la Comédie-Française (mise en scène de Thomas Ostermeier).

Plus récemment, il chante Ottone dans Agrippina de Haendel avec Christophe Rousset et les Talens Lyriques, Unulfo dans Rodelinda au Théâtre des Champs-Élysées avec Emmanuelle Haïm et Le Concert d’Astrée, Nireno dans Giulio Cesare pour Opera North en Angleterre et la Passion selon St Jean avec La Chapelle Rhénane.

Parmi ses projets : Ottone dans L’incoronazione di Poppea pour le Festival d’Aix-enProvence, Tolomeo dans Giulio Cesare avec l’English Touring Opera, et des reprises d’Erismena à Lisbonne, La Nuit des Rois à la Comédie-Française, et San Giovanni Battista avec Le Banquet Céleste.

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