JEUDI 25 MARS 2021 – 20H – Cathédrale Sainte-Réparate
Le Poème Harmonique
Vincent Dumestre
Leçons de Ténèbres
Œuvres religieuses de François Couperin, Guillaume-Gabriel Nivers, Louis-Nicolas Clérambault ou Michel Lambert
DISTRIBUTION :
MARAMIELLE MALAGAT, DESSUS,
EVA ZAÏCIK, DESSUS,
FLORIANE HASLER, DESSUS
RONALD MARTIN-ALONSO, VIOLE DE GAMBE
FLORIAN CARRÉ, CLAVECIN & ORGUE
VINCENT DUMESTRE, THÉORBE ET DIRECTION
Covid19 : NOMBRE DE PLACES LIMITÉES À 250 PERS. / CONCERT
À l’époque baroque, pendant le Carême, théâtres et salles de concerts étaient fermés en signe de pénitence. Les compositeurs s’exprimaient alors exclusivement dans la musique liturgique, livrant des œuvres d’une grande sobriété en même tant que d’une extraordinaire puissance expressive. Les Leçons de ténèbres sont des partitions composées pour les offices des trois derniers jours de la semaine sainte, qui conclut le Carême avant la fête de Pâques. Les textes utilisés, tirés des Lamentations de Jérémie, se rapportent à la solitude de Jésus avant sa crucifixion. Les musiques bouleversantes composées par Couperin sur ce thème étaient jouées selon le rituel de l’office, qui se tenait à la nuit tombée. Au terme de chaque pièce, un des cierges qui éclairaient l’église était éteint, symbolisant l’abandon progressif du Christ par ses disciples. C’est une fois l’église plongée dans l’obscurité totale que retentissait le terrible Miserere implorant le pardon divin.
Spécialiste de ce répertoire singulier, Le Poème Harmonique, qui a déjà reconstitué ce cérémonial spectaculaire pour des musiques de Charpentier, Lalande et Cavalieri, s’y replonge avec celles de Couperin, dans un concert à l’atmosphère unique.
Ce programme, créé en avril 2009 à Cracovie (Pologne), a notamment été donné à l’Oratoire du Louvre (Paris), au Festival de Mexico (Mexique), à la Philharmonie de Cologne (Allemagne), Miller Theatre de New York (États-Unis), en tournée aux Pays-Bas et en Belgique avec le OudeMuziek Festival et à la chapelle Royale de Versailles.
La presse en parle…
« L’éclairage créé à partir de grandes bougies qui dissipaient à peine la pénombre, la gestuelle et les costumes des artistes interprètes, produisirent l’atmosphère de sobriété et de mélancolie qu’évoque l’œuvre du compositeur français.» (Oaxacain.com, Mexique)